Ni payant, ni gratuit…
Dépasser la seule logique marchande
J’ai de la joie à partager mes découvertes et ce qui fait sens pour moi. J’ai choisi ces activités.
Ma contribution est un don consenti librement. J’estime que c’est une chance de pouvoir faire ce que j’aime.
Je serai TRÈS heureux d’entendre comment cela a contribué pour vous !
Co-responsabilité financière
C’est ma « profession« . A chaque demande, j’y consacre du temps de vie : pendant « la prestation », et souvent en amont / aval.
Je passe aussi du temps à me former et à nourrir ma disponibilité, mon ouverture, ma créativité.
Ce temps de vie est supporté par
- des besoins matériels (nourris par des biens, des usages de), dont certains passent par le paiement de factures ;
- des structures sociales (caisses sociales, services publics) qui mutualisent des ressources pour des usages ou des risques (infrastructures, soin des enfants, logement, maladie, chômage…) et qui sont financées par le paiement des cotisations et impôts.
Si vous voulez entendre des détails sur mes besoins matériels du présent, je serai ravi de vous les partager.
Si vous voulez ensuite contribuer à ma vie matérielle et sociale, je serai reconnaissant de recevoir de la monnaie pour mes factures et cotisations, de la nourriture de qualité ou de s’entendre sur un troc qui fasse sens pour moi.

En monnaie
Dans un contexte plus institutionnel, je fais un devis, puis une facture et vous la payez… de l’argent : incroyable !

En nourriture
Les conserves de l’année, les légumes de papi, le jus de pomme du paysan d’à côté… miam !

En usages
Nous pouvons échanger biens, produits, services. Je cherche quelque chose… vous l’avez !
En conscience… valeur, reconnaissance et gratitude
Il/elle « achète » un service ? Elle/il a besoin d’argent ?
Entre besoins et demandes, entre l’un.e et l’autre, d’où part l’échange ?
Qui donne et qui reçoit ?

C’est quoi la mécanique d’un prix ?
D’où vient la valeur ?
Quels sont les termes d’un échange ?
- Les compétences ?
- Le temps consacré ?
- A quels besoins cela répond ?
- Les ressources, les revenus ?
- Et les autres besoins ?
- Les ressources autres pour répondre à ces besoins ?
- L’offre et la demande sur un marché ?
- La relation ?
- D’autres paramètres qui n’ont rien à voir avec ce qui est échangé (la météo de la veille…) ?
Est-ce que la transaction exprime aussi de la reconnaissance ? De la gratitude ? Ou est-ce la sentence d’un jugement (content je paie, pas content je paie moins) ?
Et si c’est gratuit, je n’ai pas de reconnaissance alors ?
Est-ce que la reconnaissance (ou le mécontentement) peut passer par autre chose que la transaction ? Par des mots ?
Est-ce que je peux découpler la reconnaissance de ce que j’ai reçu et l’échange financier ?
Est-ce qu’alors ça s’appelle toujours « payer » ?
Ou est-ce que ça devient : « je donne à mon tour » ? Mais sur quelle base ?
A partir des besoins matériels de l’autre ? Les besoins du présent ou les besoins futurs (inconnus et potentiellement infinis) ?
Est-ce que j’ai l’habitude d’évaluer mes besoins « réels » à un instant T ?
Est-ce que j’ai l’habitude d’exposer mes besoins à d’autres ?
« – Merci pour ton travail qui m’a permis d’avancer sur tel aspect de ma vie.
Dis-moi quelle est ta réalité du jour et comment je peux y contribuer ?
– Alors là en ce moment, j’ai telle facture à payer et tel projet…
– Ah oui ok, j’ai envie de te donner ça.
– Merci pour ce que tu me donnes, cela va vraiment me permettre de… »
La richesse se créé quand la monnaie circule !
Slogan le plus répandu dans les expériences de monnaies locales
Lire une histoire qui l’illustre sur le site des MLCC
En apprendre plus à propos de la co-responsabilité financière et du processus de « la pile de monnaie ».
Quelques détails en images, sur l’exemple de l’organisation d’un stage :

