Pour vous aider à cheminer autour d’un projet – personnel, dans votre collectif, votre organisation – dans des phases de gestation, d’éclosion, d’ossature, de charnière, de compostage.

Mon énergie met sa focale sur le sens du projet et sur l’équilibre entre le personnel et le collectif.

Avec une approche centrée sur les relations au sein du système, et incluant le rapport aux ressentis (corps, émotion, intuitions), aux pensées (croyances, opinions, valeurs) et aux différentes « parts de soi » des personnes impliquées ; ainsi que le rapport à la structure (rôles et pouvoirs des personnes dans l’organisation) ; enfin les rapports sociologiques (classe, genre…) entre les personnes.

Au fil du temps, les outils d’accompagnement « sexy » (facilitation, éduc’ pop’ et autres…) prennent moins de place pour laisser un espace plus grand à la simple parole et à une écoute soutenue.

Je reconnais que c’est plus engageant et exigeant pour la personne/groupe accompagné.e, puisque c’est plus à vous de travailler / donner / prendre : je ne fais que passer et accompagner, si vous n’avez pas la disponibilité ou l’envie de donner du temps, de bouger vos lignes pour réorienter votre système, il n’y aura pas de miracle…


Tisser la toile…

Des mots inspirants dans d’autres cultures de l’Abya Yala

Jiwasa
« un tout, composé de singularités »
– issu de la culture Kichwa

Extrait du discours du vice-président Bolivien – novembre 2020
« Le temps est venu de retourner au Jiwasa, il ne s’agit pas du ‘soi’ mais du ‘nous’, tout est lié, sans division ni exclusion. S’unir et se reconnaître dans le “tout”. Jiwasa représente la fin de l’égocentrisme, Jiwasa est la mort de l’anthropocentrisme et la fin de l’eurocentrisme. »

Sumak Kawsay
« buen vivir » – « bien vivre »
– issu de la culture Kichwa

est un concept autochtone à vocation universaliste utilisé en particulier en Équateur. Le Buen Vivir s’appuie sur le principe d’une relation harmonieuse au sein de la nature, d’une vie communautaire faite d’entraide, de responsabilités partagées, de production collective et de distribution des richesses selon les nécessités des membres de la communauté.
« En termes idéologiques, le « Buen Vivir » implique la reconstitution de l’identité culturelle d’un héritage ancestral séculaire (…) une politique de souveraineté et de dignité nationale (…) la récupération du droit de relation avec la Mère Terre (…)
et la substitution de l’accumulation illimitée individuelle de capital par la récupération intégrale de l’équilibre et de l’harmonie avec la nature ».
En Bolivie est utilisé un concept similaire d’origine aymara, « Suma Qamaña » (Vivre Bien)

Sentipensar con la Tierra
« sentir-penser avec la Terre »
– Livre du colombien Arturo Escobar

« Le concept de sentipensée a été introduit par le sociologue Orlando Fals Borda à propos des pratiques populaires de connaissance des communautés de la côte atlantique colombienne. Sentir-penser avec le territoire implique de penser simultanément avec le cœur et l’esprit, ou encore, comme le formulent si bien les collègues du Chiapas inspirés par l’expérience zapatiste, de « raisonner avec le cœur ». La sentipensée, c’est la manière dont les communautés territorialisées ont appris à vivre. Il revient à chacun de nous à présent d’apprendre à sentir-penser avec les territoires, les cultures et les connaissances des peuples – leurs ontologies- au lieu de penser à partir des connaissances décontextualisées qui sous-tendent les concepts de « développement », de « croissance » et même « d’économie ». »